Description
Situé entre Florence et Sienne, sur un embranchement de l'ancienne Via Francigena, le village que nous vous présentons domine le paysage environnant. La colline qui l'accueille domine les tours de San Gimignano ; nous sommes dans l'un des sites les plus importants du Val d'Elsa, tant sur le plan historique que culturel, réputé pour être l'un des plus beaux et intéressants villages de Toscane. Documenté depuis le Xe siècle et presque certainement d'origine étrusque, il était connu au début du XVIe siècle comme une somptueuse villa appartenant au haut prélat Paolo Cortesi, humaniste de renom, qui en fit un centre d'études humanistes et sa résidence personnelle, la baptisant « Castrum Cortesianum ». Il y établit une bibliothèque privée à usage public et un cénacle où il accueillit étudiants et érudits de l'époque, parmi lesquels Paul et Laurent de Médicis, les ducs de Ferrare et d'Urbino, Pic de la Mirandole, Ange Politien, les papes Paul III et Jules II. C'est ici que Cortesi écrivit et publia son œuvre prestigieuse « De Cardinalatu », pierre angulaire de la littérature humaniste. Aujourd'hui encore, le Castrum Cortesianum est cité dans la littérature italienne. La propriété, divisée en plusieurs unités, s'étend sur une superficie totale d'environ 3 000 m², auxquels s'ajoutent les 58 hectares environnants composés de taillis, de terres arables, d'oliveraies, de vignes et de diverses cultures, dont la lavande et le safran (AOP). La partie la plus importante de la propriété, restaurée, a été utilisée pendant de nombreuses années comme agritourisme, une vocation naturelle du village. Cette propriété, composée d'une maison d'hôtes avec toit, four, piscine et solarium, ainsi que d'une résidence, s'étendant sur une superficie totale de 960 m², a fait l'objet d'une restauration conservatrice méticuleuse qui a duré environ 9 ans (de 1994 à 2002). Cette restauration a été menée avec une attention particulière à la préservation de la beauté et de l'authenticité du lieu, en utilisant des matériaux anciens et recyclés de valeur. La restauration a préservé la structure architecturale, qui remonte certainement au XVe siècle et, pour certaines parties, au Moyen Âge. La propriété, destinée à l'accueil, s'étend sur trois niveaux, avec une superficie d'environ 530 m². Les espaces spacieux et relaxants, rappelant les anciennes demeures de campagne, avec leurs sols et plafonds en terre cuite faits main, leur escalier en travertin de la Renaissance, leurs poutres en châtaignier, les arches des vastes salons, leurs voûtes d'ogives et leurs cheminées accueillantes, suggèrent un temps suspendu. Au dernier étage, dans la tour médiévale, la suite « Cortesiana » nous accueille : un espace prestigieux et panoramique de 67 m², comprenant un salon avec cheminée, une kitchenette et une grande chambre double avec salle de bains privative équipée d'une baignoire « Devon ». Les cinq chambres doubles avec salle de bains privative sont équipées de la climatisation/du chauffage, de moustiquaires et de double vitrage, et offrent une vue splendide sur les tours de San Gimignano. Un système audio est installé dans chaque pièce, permettant une musique d'ambiance. L'ensemble de la propriété est agrémenté d'un jardin fleuri au printemps et d'une pergola près de la piscine, idéale pour se rafraîchir lors des chaudes journées d'été. La maison principale s'étend sur deux étages et s'étend sur une superficie de 430 m². Elle comprend un portique et une loggia partiellement couverte, soutenue par des colonnes rondes d'origine. Ancienne maison-tour médiévale, elle est entourée d'un jardin donnant sur une grande cour de ferme d'environ 300 m² aux sols anciens en terre cuite. Elle est en excellent état structurel et d'entretien. On peut y admirer des détails anciens, à commencer par le sol provenant d'une église du XVe siècle, les murs intérieurs entièrement en pierre, une cave souterraine où l'on stockait le grain autrefois, et une cave médiévale d'où, comme le prouvent certains textes historiques, un tunnel souterrain reliait le Castrum Cortesianum à San Gimignano. À l'intérieur, la pièce à vivre comprend un séjour avec cheminée et kitchenette, un salon, un bureau, ainsi qu'une buanderie et une salle de bains pour invités. L'espace nuit se situe à l'étage, avec trois chambres, dont une avec cheminée, et la suite parentale avec une splendide loggia extérieure. Le Borgo comprend également des bâtiments résidentiels à rénover et des annexes délabrées telles que des porcheries, des débarras, des locaux techniques et des remises, pour un total d'environ 1 500 m². Cet ensemble offre un fort potentiel de réaménagement. Au sein de l'ensemble immobilier, se trouve un autre bâtiment résidentiel rénové, architecturalement distinctif, rappelant une ancienne église désaffectée, ornée de fresques et d'objets historiques. Il comprend un grand séjour avec cuisine attenante dans l'ancien presbytère, d'autres locaux techniques, un espace de vie à l'étage et un jardin privé. Il s'agit de l'une des parties les plus anciennes du Borgo. La présence d'une église simple à nef unique témoigne d'une grande importance historique et culturelle, car elle identifiait un « peuple ». Dans une aile du village, on trouve un autre bâtiment rural délabré (inscrit au cadastre léopoldin de 1830) nécessitant une rénovation complète. Légèrement à l'écart du reste du complexe, il offre une vue panoramique dégagée grâce à son grand terrain plat, planté de lavande et d'oliviers. Un projet de restauration et de réaménagement de ce bâtiment rural a été élaboré pour la construction d'un établissement d'accueil. Imaginer ce village entièrement restauré, avec des bâtiments aux briques apparentes bien restaurées, une route goudronnée appropriée, un éclairage adéquat et la mise en valeur des vues paysagères, est aujourd'hui une opération dont la faisabilité est concrète et souhaitable d'un point de vue urbain, culturel et économique.